L’Anses confirme les dangers des LED
©Kongsak Phuangsub / EyeEm
Dans la mise à jour de son expertise de 2010 sur les LED, publiée le 14 mai 2019, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) confirme la toxicité sur la rétine de la lumière bleue, qui peut conduire à une baisse de la vue. L’agence pointe aussi une perturbation des rythmes biologiques et du sommeil en cas d’exposition, même faible, le soir ou la nuit.
Des données récentes montrent que la lumière bleue favorise à long terme le développement d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Le risque est cependant faible avec des éclairages domestiques de type « blanc chaud », soit les lampes à LED de groupes de risque 0 ou 1 (température de couleur < 3000 K), les seules accessibles au grand public. Par contre, certains types d’éclairage à LED tels que les phares de voitures, des décorations ou même certains jouets, non couverts par la réglementation actuelle, peuvent eux émettre des lumières trop riches en bleu et appartenir au groupe de risque 2. L’Anses rappelle également que les écrans, ordinateurs, smartphones, tablettes, constituent des sources importantes de lumière bleue, à laquelle les enfants et adolescents sont particulièrement sensibles, leurs yeux filtrant moins bien ces longueurs d’onde. Elle recommande donc de limiter leur exposition, notamment avant le coucher et pendant la nuit.
Pour consulter le rapport complet de l’Anses : https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2014SA0253Ra.pdf