Comment mieux prendre en compte la capacité visuelle dans la prévention routière, puisque la majorité des informations nécessaires pour la conduite est fournie essentiellement par ce canal ? Explorer les spécificités des différents paramètres de la vision au volant est indispensable pour être en mesure de les améliorer ou de les remplacer via les nouvelles technologies proposées par les équipementiers et mises en oeuvre par les constructeurs dans les véhicules autonomes.
L’enquête réalisée en 2017 par l’Institut OpinionWay montre que peu de conducteurs considèrent l’audition comme un facteur important pour une bonne conduite : ils ne sont que 8% à la placer dans le top 3. Quelle est donc la place de l’audition dans la conduite d’aujourd’hui ? Et dans celle de demain ? Le point avec le docteur Mary Daval, ORL.
S’il est entendu qu’un déficit sensoriel mineur impacte en partie la sécurité du conducteur, de ses passagers et des autres acteurs de la route, il s’avère que les déficits perceptifs, impliquant l’attention du conducteur, seraient également responsables de comportements altérés voire inadaptés sur la route.
Comment maintenir l’équilibre entre la technologie et l’humain ? De quelle façon nos sens visuels et auditifs, combinés avec les technologies visant à les augmenter, peuvent-ils contribuer à améliorer notre confort et notre sécurité ? Un certain nombre de notions relatives à la voiture intelligente, et bientôt autonome, permettent de répondre à ces interrogations.
L’avènement des véhicules à délégation de conduite soulève de nombreuses questions : comment ces véhicules vont-ils interagir avec les conducteurs ? Comment les conducteurs vont-ils adapter leurs comportements, notamment ceux qui présentent une gêne d’ordre visuel, auditif ou cognitif ? Catherine Gabaude et Laurence Paire Ficout, chargées de recherche à l'IFSTTAR, nous apportent des premiers éléments de réponse.
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